Votre magazine UgniC fête aujourd’hui son cinquantième numéro. Je dis bien votre magazine, car il reflète au fil des pages notre vie de viticulteur et transpire la vie de votre syndicat. Il est devenu en quelques années une référence viticole et a su apporter les réponses que nous nous posons sur nos exploitations, tant dans la qualité de la construction des articles et que les reportages photos. Un grand merci à l’équipe de la communication et à tous ceux qui oeuvrent pour continuer à le faire vivre.

Ces quelques lignes sont aussi les dernières de mon mandat, je pourrais me retourner et relater les dossiers traités. Je préfère regarder l’horizon et les belles perspectives que le syndicat nous offrira. Grâce à une équipe soudée, nous avons toujours pu mener à bien nos ambitions pour notre profession. Nous avons eu des moments riches en échanges, discussions, des débats quelques fois hauts en couleurs mais dans un seul but : faire avancer la viticulture et surtout que l’on ne réfléchisse pas à sa place. Nous avons su prendre nos responsabilités. Cette qualité d’écoute, de bienveillance de chacun a été, je le pense, pour tous, un grand moment de partage et de cohésion à travers des valeurs humaines.

L’UGVC aujourd’hui n’est pas un syndicat comme les autres, c’est un syndicat qui prend à part entière ses responsabilités dans des prises de décisions aussi bien juridiques, économiques et sociales au sein du BNIC. Il est devenu au fil du temps un acteur majeur pour la réussite du Cognac mais aussi il a su avoir une responsabilité sociétale importante pour notre bassin viticole.

J’ai eu la chance d’être entouré par une équipe de permanents ou de professionnels animés par l’envie d’aller toujours plus loin au service des adhérents. Un président n’est rien, je ne peux que remercier Anthony BRUN, Secrétaire général, de son soutien, de sa force de travail et de tous ces kilomètres parcourus. Je pourrai remercier tant de personnes mais risquerais d’en oublier. Nous sommes tous les pierres angulaires d’un édifice qui nous appartient, sachons garder cette envie de bien faire au service des autres. J’ai vécu une expérience d’une richesse incroyable, je dis souvent que la diversité dans ce monde aujourd’hui complexe nous fait avancer et évoluer. Aujourd’hui, je vous le dis j’en suis plus que convaincu. Alexandre IMBERT va voguer vers d’autres horizons, je peux que le remercier du travail effectué pour votre syndicat. Une nouvelle équipe va se mettre en place, encore plus motivée pour vous apporter le meilleur d’elle-même, pour une viticulture qui peut être fière du travail accompli.

Vive le Cognac, vive l’UGVC et vive la France !

Christophe VÉRAL, Président de l’UGVC