VENDANGES : TOP DÉPART & BONNES PRATIQUES

Les vendanges vont débuter dans les Charentes.

 

De jour comme de nuit, les travaux professionnels agricoles, comme les semis ou la récolte, sont considérés comme des « interventions urgentes ».

Ils sont donc tolérés s’ils respectent la règlementation relative au bruit. La nuisance sonore ne peut être retenue que si le bruit, par sa durée, sa répétition ou son intensité, porte atteinte à la tranquillité du voisinage. Attention, chaque commune peut avoir un encadrement spécifique des nuisances sonores.

 

Bonnes pratiques :

• adapter au mieux le moment de la récolte avec les horaires de vie si il y a proximité avec les habitations ;
• avertir les riverains en cas de travaux réalisés en dehors des horaires habituels afin que les relations entre le voisinage et la viticulture soient cordiales ;
• face aux températures très élevées, les viticulteurs risquent de parfois vendanger tôt le matin. Prévenir ses voisins et le Maire de la commune de ses horaires de vendanges fait partie des bons gestes à adopter.

Sur la route, une vigilance particulière est demandée aux viticulteurs pendant cette période de vendanges. En effet, même si les accidents impliquant des tracteurs ne représentent qu’une faible proportion, leurs conséquences sont souvent plus dramatiques.

 

Au-delà de l’accidentologie, force est de constater que sur la période des vendanges :

• les véhicules sont plus nombreux sur les axes secondaires (plus d’engins agricoles et plus de déplacement de travailleurs viticoles) ;
• les conditions de circulation se dégradent (raccourcissement de la durée du jour, présence de brouillard le matin…) ;
• le risque de salissure des routes est plus important (perte de vendange, terre en sortie de parcelle) ;
• la signalisation de certains ensembles de livraison de vendange (tracteur + remorque) est parfois défaillante.

 

Ainsi, l’UGVC tient à rappeler les bonnes pratiques suivantes, même si cela peut paraître évident :

 

Avant et pendant les vendanges :

Il est important de bien vérifier votre matériel circulant sur le domaine public : éclairages (feux, feux clignotants…), signalisation (catadioptre, plaque d’immatriculation…), équipements (pneumatiques, arceaux/cabine, siège), étanchéité des bennes et freinage (pensez au frein en cas de rupture d’attelage sur la remorque).

Pour rappel, si la signalisation du tracteur ne se voit pas à l’arrière du convoi (benne avec capot), il faut un autre gyrophare sur la remorque. La signalisation du tracteur et de sa remorque à l’aide d’un gyrophare est obligatoire.

 

Sur recommandation du service Prévention de la MSA, il est préférable d’organiser vos déplacements dans la mesure du possible pour :

• éviter les heures de pointe s’il vous faut couper un axe principal ;
• déterminer des zones de stationnement dans les parcelles pour ne pas empiéter sur le bord de la route ;
• laisser passer les voitures lorsqu’une file se crée derrière votre tracteur ou votre machine à vendanger.

 

Attention sur la route :

• méfiance avec la vitesse : pour rappel la vitesse maxi d’un ensemble « tracteur remorque » est de 25 km/h ;
• pas de téléphone portable en conduisant ;
• attention à la surcharge des bennes ;
• vigilance par rapport à la fatigue des chauffeurs (horaires décalés, journées à rallonge…).