Olivier BECHT, Ministre chargé du commerce extérieur, de l’attractivité et des français de l’étranger, rencontre aujourd’hui, les professionnels du Cognac réunis en Assemblée Plénière et Assemblée des délégués ODG Cognac au BNIC.
L’occasion d’échanger sur la situation du commerce international et d’aborder la question des droits de douane américains. La filière appelle à leur suspension définitive pour ne pas fragiliser les exportations de Cognac qui seront impactées en 2023 par le contexte économique mondial.
Aujourd’hui, jeudi 15 décembre, le Ministre chargé du commerce extérieur, de l’attractivité et des français de l’étranger, M. Olivier BECHT est reçu au Bureau National Interprofessionnel du Cognac (BNIC) dans le cadre de l’Assemblée Plénière du BNIC et l’Assemblée des délégués ODG Cognac réunies ce jour.
Il est accueilli par le Président du BNIC, M. Christophe VERAL, son Vice-président, M. Alexandre GABRIEL, le Président de l’Organisme de Défense et de Gestion (ODG) Cognac, M. Eric BILHOUET, la Vice-présidente de l’ODG, Mme Mélina PY et l’ensemble des représentants de la filière. Sont également présents la Préfète de la Charente, Mme Martine CLAVEL, le Sous-préfet de Cognac, M. Sébastien LEPETIT et les principaux élus du territoire. Vous pourrez ensuite retrouver l’intervention ministérielle en vidéo (sur le site du BNIC).
Commerce international et accès aux marchés
Cette visite ministérielle fait suite à l’invitation du Président et du Vice-président du BNIC qui avaient rencontré M. BECHT à Paris en octobre dernier, et interviendra quelques jours après la visite d’Etat du Président de la République aux États-Unis.
« Nous sommes honorés de recevoir M. Olivier BECHT, aujourd’hui à Cognac. Il y a quelques jours le Président de la République était en déplacement aux États-Unis. Nous avions demandé le soutien du gouvernement pour obtenir la sécurisation de l’accès à notre premier marché – les États-Unis – et pour poursuivre le travail réalisé sur les différents accords de commerce qui soutiennent nos exportations. Nous devons pouvoir également nous développer sur des marchés tels que l’Inde et les principaux pays africains » rappelle Christophe VERAL. « Le déplacement du Ministre à Cognac démontre que l’importance de notre filière pour l’économie et le commerce extérieur français est prise en compte en plus haut lieu ».
Ralentissement et nécessité d’éviter les « taxes Trump »
Cette rencontre se tient dans un contexte mondial d’inflation et de ralentissement de la consommation. Après deux ans de résultats exceptionnels, les exportations de la filière Cognac devraient ralentir au cours des prochains mois pour retrouver la dynamique qui était la sienne avant la pandémie.
Sur la période du 1er décembre 2021 au 30 novembre 2022, la filière Cognac enregistre 217,3 millions de bouteilles expédiées pour un chiffre d’affaires proche de 4 milliards d’euros au départ de Cognac. Soit une baisse de – 2,1 % sur les 12 derniers mois et une progression en valeur de + 11 % due à un taux de change favorable, une montée en gamme et une plus forte valorisation du Cognac sur ses marchés porteurs dans un contexte mondial inflationniste.
Ce ralentissement – qui devrait se confirmer sur le premier semestre 2023 – rendra plus nécessaire que jamais le règlement définitif des différends commerciaux qui menacent le Cognac et l’ensemble des vins et spiritueux français. Pour rappel, en novembre 2021, un accord entre l’Europe et la nouvelle Administration américaine avait permis la suspension temporaire de l’ensemble des droits de douane punitifs instaurés sur ces produits par l’Administration Trump. Mais les contentieux transatlantiques relatifs à l’aéronautique, l’acier et l’aluminium ayant conduit à leur adoption n’ont pas été réglés. « Sans solution pérenne à ces différends, les droits de douane seront réintroduits automatiquement à la date d’échéance, ce qui pourrait avoir de lourdes conséquences pour les vins et spiritueux français et la filière Cognac » rappelle Alexandre GABRIEL, « Les États-Unis sont le premier marché du Cognac. Il est évident que ce sujet occupe une place importante dans la discussion que nous avons avec le ministre, au BNIC. »
Source : communiqué de presse BNIC – 14/12/2022
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