L'invité de bleu la rochelle
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La viticulture française connaît à l’heure actuelle des situations très disparates. Certains vignobles de vins rouges sont touchés par la crise. C’est le cas de nos voisins bordelais qui connaissent une situation difficile. Leurs responsables étudient toutes les possibilités pour sortir de la crise par des arrachages primés définitifs.

La réglementation européenne aujourd’hui ne permet plus la mise en place de ce dispositif avec l’octroi de fonds publics pour le financer. Les Bordelais sont donc à la recherche d’autres solutions comme la possibilité de recourir aux fonds FEADER, aux fonds FMSE (Fonds national agricole de Mutualisation du risque Sanitaire et Environnemental) tout en continuant à pousser pour obtenir la remise en place des arrachages primés avec fonds publics.

 

Les responsables de la viticulture bordelaise ont également pris attache avec notre filière pour envisager le transfert de vignes du bassin bordelais au bassin charentais. En effet, notre vignoble plante chaque année un contingent d’autorisations de plantations nouvelles afin de répondre aux besoins du Business Plan alors que le vignoble bordelais cherche à réduire ses surfaces.

 

Le Conseil d’administration de l’UGVC a été informé de cette initiative et a accepté d’engager la discussion par solidarité avec les viticulteurs bordelais. Position renforcée par une décision unanime du Comité Permanent du BNIC allant dans le même sens. Un nouveau cadre sécurisé pour mettre en œuvre cette solution pourrait être défini mais ces discussions n’ont pour l’instant pas débouché. En effet, arracher à Bordeaux pour replanter à Cognac et produire du Cognac n’est pas possible. Le respect du cadre réglementaire qui garantit l’équilibre de notre filière est la priorité des professionnels bordelais, charentais et de l’administration.

L’UGVC s’est employée pour mettre fin aux transferts à l’épisode des vautours en obtenant la modification de la réglementation européenne. Personne ne souhaite remettre en cause cette avancée obtenue à l’époque avec le soutien de Bernard FARGES, Président de la CNAOC.

 

L’UGVC appelle la viticulture à la plus grande prudence sur ce dossier et les différentes informations qui circulent. Toute initiative n’émanant pas des deux filières et de l’administration fera l’objet de poursuites au même titre que pour les vautours. La solution sera collective, équitable et encadrée ou ne sera pas. Les élus de l’UGVC veilleront avant tout à garantir les intérêts de la viticulture cognaçaise.

Les discussions entre les filières et l’administration se poursuivent afin de trouver un cadre sécurisé permettant d’offrir une solution à la crise à Bordeaux. Nous assurerons des points d’information réguliers sur ce dossier.

 

L’UGVC

 

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