Alors que comme d’autres bassins viticoles français, le vignoble Bordelais fait face avec beaucoup de détermination à d’importants enjeux, l’Interprofession du Cognac met vigoureusement en garde contre l’idée selon laquelle arracher des vignes à Bordeaux pour les replanter à Cognac en dehors des modalités normales d’attribution des droits de plantation serait possible.
Vouloir suivre une telle approche constituerait une tentative de contournement de la règlementation. Alors que de nombreux vignerons font actuellement face à des difficultés insupportables, les initiatives individuelles et opportunistes qui iraient dans ce sens ne pourraient qu’être condamnées.
Dans les difficultés qu’ils traversent, les viticulteurs girondins peuvent être assurés de la solidarité et de l’amitié de tous les professionnels du Cognac. Les interprofessions de Bordeaux et du Cognac réfléchissent ensemble aux solutions collectives susceptibles d’être mises en œuvre pour aider à la sortie de la crise actuelle. Elles s’opposeront de façon déterminée à toute tentation individualiste qui aurait pour effet d’accentuer les difficultés que tous s’emploient aujourd’hui à juguler.
Selon le Président du BNIC, Christophe VERAL, « Tout comme lors de l’épisode des « vautours », le BNIC, la viticulture et le négoce cognaçais, avec le soutien actif des pouvoirs publics font tout le nécessaire pour s’opposer aux tentatives susceptibles de remettre en cause l’équilibre de la filière Cognac et la gestion collective et rigoureuse qui, ces dernières années, ont garanti le développement soutenu de la filière et de tous ses acteurs. L’intérêt collectif prévaudra».
Tous les opérateurs et les viticulteurs sont instamment appelés à la vigilance et à la responsabilité et il leur est demandé de ne pas s’engager dans une voie sans issue pour eux.
Source : communiqué de presse BNIC – 27/02/2023
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