L'invité de bleu la rochelle
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Le 17 septembre 2024 demeurera un jour historique pour la viticulture du Cognac et l’ensemble de la filière.

À l’appel de l’UGVC, ce sont 1 500 personnes et 120 tracteurs qui se sont mobilisés et ont convergé vers la sous-préfecture de Cognac pour manifester leur mécontentement.

À l’annonce de la mobilisation lors de la Réunion des vendanges du 10 septembre dernier, l’UGVC a demandé fermement que la menace de taxe qui plane au-dessus de la filière, depuis début janvier, soit pleinement écartée.

Pour cela, il était urgent d’obtenir dans les plus brefs délais, une rencontre avec le Premier ministre récemment nommé, Michel BARNIER.

Grâce à la forte mobilisation des viticulteurs, largement soutenus par l’ensemble de la filière Cognac (pépiniéristes, représentants et salariés du négoce, BNIC, ainsi que toute la filière élargie) mais également, par les filières voisines telles que l’Armagnac (également visée par les menaces de taxes) ou encore, le bordelais, le principe d’un rendez-vous à Matignon, à très court terme, a été acté. Cette rencontre devra nous permettre d’évaluer les réponses qui seront apportées à nos demandes très concrètes :

 

  1. La décision faisant de nos filières des dommages collatéraux du dossier des voitures électriques chinoises doit être révisée au niveau français et européen. Rien ne justifie cette décision et tous les pays qui soutenaient ce dossier jusqu’à présent ont révisé leur position, à part la France. La filière n’accepte pas d’être sacrifiée.

 

  1. Les autorités françaises doivent soulever la question du sort du Cognac et de l’Armagnac dans le cadre des discussions prévues cette semaines à Bruxelles entre la Commission européenne et le Ministre chinois du Commerce.

 

  1. La date du vote définitif sur la taxation des voitures chinoises, arbitrairement avancée au 25 septembre par la Commission européenne, doit être repoussée. Le Premier ministre qui vient de prendre ses fonctions, et le nouveau gouvernement français toujours en cours de constitution, ne peuvent pas être ainsi mis au pied du mur. Alors que des dizaines de milliers d’emplois en dépendent et que d’autres gouvernements ont revu leur position, il faut plus de temps pour analyser l’impact réel de la décision pour notre filière, notre région et l’économie française dans son ensemble.

 

L’UGVC souhaite vous remercier d’être venus porter haut et fort la voix de la viticulture, de la filière et de tout un territoire et vous assurer que votre syndicat reste mobilisé et vigilant sur ce dossier. À présent, la France doit changer sa position et inciter l’Europe à négocier avec son homologue chinois à Bruxelles, le 19 septembre. Un terrain d’entente doit être trouvé, a minima, pour reporter les taxes puis les annuler. À défaut, la mobilisation pourrait reprendre et se durcir après les vendanges.

La réussite de la journée appartient à la mobilisation de chacun.

 

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