L'invité de bleu la rochelle
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Lors d’un échange le 26 février, au Salon International de l’Agriculture (SIA) entre la filière viti-vinicole et le Premier ministre, en présence de la Ministre de l’Agriculture, les représentants des filières Armagnac et Cognac ont interrogé ce dernier sur son déplacement annoncé en Chine par le Président de la République, afin de négocier une levée des taxes visant leurs exportations.

 

« Ces taxes chinoises ont d’ores et déjà un impact dramatique sur les filières Cognac et Armagnac et sur leurs territoires. Depuis octobre 2024, la baisse de leurs exportations vers la Chine – deuxième marché du Cognac et troisième de l’Armagnac – devient insurmontable avec un impact économique et social déjà catastrophique » a souligné Jérôme DELORD, Président du Bureau National Interprofessionnel de l’Armagnac (BNIA).

Le Premier ministre a assuré que le gouvernement s’employait à trouver une issue positive à cette situation et travaillait à la préparation de la discussion annoncée avec les autorités chinoises.
« Le Premier ministre nous a confirmé qu’il se préparait à voyager à tout moment en Chine pour concrétiser ces discussions et, en tout état de cause, avant fin juin » a souligné Gabriel PICARD, Président de la Fédération des Exportateurs de Vins & Spiritueux de France (FEVS).

Suite à l’engagement pris par les deux présidents d’ouvrir une négociation bilatérale, le gouvernement chinois a retardé la conclusion de son enquête anti-dumping jusqu’au 05 avril 2025. Un dernier prolongement peut encore être envisagé jusqu’au 05 juillet 2025. Il est essentiel que les discussions et le déplacement annoncés portent leurs fruits avant ces échéances. Sinon les taxes deviendront définitives.

« Pour nos filières, c’est une obligation de résultat qui pèse actuellement sur le gouvernement. Les deux parties ont confirmé leur volonté d’avancer dans une négociation bilatérale. Cette volonté étant aujourd’hui confirmée, la possibilité de structurer ce dialogue et de le faire rapidement aboutir ne doit faire aucun doute » a souligné Florent MORILLON, Président du BNIC.

Source Communiqué de presse FEVS, BNIC & BNIA

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