L'invité de bleu la rochelle
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« Chères collègues viticultrices, chers collègues viticulteurs,

Alors que les vendanges sont pour la plupart terminées, nous souhaitons vous tenir informés des dernières actualités concernant l’arrachage définitif.

Nous l’avons dit lors de la réunion publique du syndicat du 09 juillet, l’UGVC est en faveur d’un arrachage définitif, qui doit être abondé par l’Union européenne au titre de compensations et s’ajouter au dispositif national en cours d’élaboration.

L’accord trouvé sur les prix en Chine, ne concernant pas encore tous les opérateurs du négoce, n’efface pas le lourd préjudice subi par la filière du fait de l’enquête antidumping. L’Union européenne se doit, comme elle l’a déjà affirmé, de soutenir ses filières touchées par des nécessités géopolitiques.

Même si les causes de la crise sont diverses, personne ne peut douter de l’impact local de ces décisions au regard des baisses de rendements, de contrats et des plans sociaux qui se développent malheureusement dans la région.

Comme nous l’avons déjà précisé, cette demande est spécifique à notre filière du fait de la perte d’une partie de nos débouchés en Chine. Toutefois, elle ne s’oppose en rien à la demande nationale des autres vignobles de France qui souhaitent une nouvelle campagne d’arrachage. Au contraire, nous soutenons cette demande mais nous demandons également, logiquement, une compensation du lourd préjudice en Chine.

Nous réaffirmons aujourd’hui ce point, d’autant plus fort, que la Commission européenne n’a pour l’instant pas accepté la mobilisation de fonds pour financer ces campagnes d’arrachage. Que cela soit pour les vignobles européens, français ou spécifiquement, pour le Cognac du fait du dossier chinois, la France doit tout faire pour enjoindre la Commission européenne d’allouer aux plans d’arrachage prévus dans le Paquet Vins des fonds pour nous soutenir.

C’est la position que nous avons soutenu hier auprès du Préfet de Région, Étienne GUYOT, et les services de l’État en Conseil de Bassin Charentes-Cognac.

Nous ne manquerons pas de porter cette position pour défendre la viticulture charentaise dès que le, ou la, Ministre de l’Agriculture aura été nommé ».

L’UGVC

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