Chères collègues viticultrices, chers collègues viticulteurs,

Quand vous lirez ces quelques lignes, nous serons certainement déjà en 2023.

Ce changement d’année est l’occasion de faire un bilan de l’année écoulée mais aussi de se préparer à celle qui arrive. 2022 restera forcément marquée par des conditions climatiques très particulières mais aussi, par un contexte géopolitique en pleine évolution.
En effet, si seulement quelques parcelles ont souffert du gel, un nombre bien plus important a été touché par la grêle, qui, cumulée à un été particulièrement sec, nous a fait craindre une récolte très faible. Force est de constater que la grêle a eu bien plus d’effets que les températures excessives, au vu de la récolte, il semble désormais évident que le vignoble, grâce à nos efforts de renouvellement apparaît plutôt résistant à ces périodes de manque d’eau. Cela va d’ailleurs dans le sens de la position prise il y a quelques mois, pour une pratique maîtrisée de l’irrigation, qui pourrait être dédiée notamment à l’accompagnement de nos vignes les plus jeunes.

2023, quant à elle, commence dans le même contexte international que se termine 2022. Nous voyons tous aujourd’hui planer de multiples incertitudes et votre syndicat en lien avec l’Interprofession, s’efforce au jour le jour de les anticiper à travers le Business Plan ou les actions menées sur le dossier du gaz notamment. Ces deux éléments ont bien un point commun ; Ils font apparaître encore une fois la nécessité de travailler sur du long terme, il nous faut dès aujourd’hui réfléchir à la filière que nous voulons pour demain. Au sein du BNIC, nos deux familles ont, depuis déjà plusieurs années, fait de l’adaptation au réchauffement climatique et de l’amélioration énergétique, deux sujets essentiels. Je suis persuadé que les actions déjà engagées et celles à venir, auront un rôle majeur pour notre filière.

Pour terminer, 2023 sera surtout l’année du renouvellement de vos représentants. L’Assemblée générale du 07 décembre a validé quelques modifications statutaires mineures (déplacement du siège, modalité de vote électronique…) mais aussi, une modification plus structurante qui assurera à chacune de nos circonscriptions sa représentation par un administrateur au minimum. Il n’est pas gênant qu’une circonscription soit plus représentée car bien souvent, c’est parce qu’un bon nombre de viticulteurs souhaite participer activement à la vie de votre syndicat, mais cela ne peut se faire qu’avec la garantie que chaque viticulteur puisse avoir un représentant pour pouvoir remonter le plus efficacement possible les  problématiques de son territoire. Je vous invite d’ailleurs, si vous avez envie de vous investir et de représenter vos voisins et collègues, à candidater au poste de délégué ou à celui d’administrateur. Notre syndicat tire sa force de la diversité des viticulteurs qui le compose j’en suis convaincu.

En attendant d’avoir le plaisir de vous voir, je vous souhaite à toutes et à tous, ainsi qu’à vos proches, une très belle année 2023.

Anthony BRUN, Président de l’UGVC.