L’environnement et sa protection sont probablement les enjeux les plus importants pour la génération actuelle. L’UGVC incite à l’évolution des pratiques en viticulture tout en s’assurant que ses adhérents puissent continuer à exercer leur métier dans de bonnes conditions.
La filière Cognac est engagée dans une démarche collective de viticulture durable. Objectifs ? 100 % des exploitations engagées dans la démarche de viticulture durable d’ici 2021 et 50 % des surfaces certifiées Cognac & HVE d’ici 2025.
POURSUIVRE L’EVOLUTION DES PRATIQUES ENVIRONNEMENTALES
Quotidiennement, l’UGVC encourage et accompagne les viticulteurs dans l’évolution de leurs pratiques environnementales. Les élus du syndicat participent au pilotage du Référentiel Viticulture Durable porté par le BNIC et à la démarche de certification collective Cognac & HVE. Le syndicat participe aussi aux travaux sur les cépages résistants et les innovations environnementales menées régionalement. Plus largement, l’UGVC est un acteur engagé de la démarche RSE de la filière (empreinte carbone, déchets, protection de la biodiversité…).
- 2018 : a demandé et obtenu, avec ses collègues des autres régions viticoles, l’augmentation du plafond permettant de bénéficier d’une exonération à 75 % des droits de mutation à titre gratuit lors d’une transmission dans le cadre familial.
- L’interdiction du désherbage chimique des tournières ;
- L’interdiction du désherbage chimique total des parcelles de vignes ; sous tous les interrangs, la maîtrise de la végétation étant alors assurée par des moyens mécaniques.
Une grande majorité des viticulteurs appliquent déjà ces mesures au quotidien. Avec cette inscription au cahier des charges, les efforts de chacun sont officialisés. L’occasion par ailleurs de les généraliser à l’ensemble des exploitants.
- 2019 : L’UGVC, via un courrier au président du BNIC, a demandé à ce que soit réalisée une étude sur la possibilité d’un vignoble « zéro produit CMR » à horizon 2025. Cette proposition répond notamment au souhait d’une annonce forte concernant la réduction des phytos et permettra, si les résultats ne sont pas probants, d’écarter définitivement cette piste. Si la mise en place d’un vignoble sans CMR est jugée possible, cela impliquera la mise en place d’un accompagnement technique sur le terrain des viticulteurs. L’étude devrait débuter à l’automne au sein de la Station Viticole du BNIC.
COHABITER AVEC LES RIVERAINS ET L’ENVIRONNEMENT
Dans un contexte de plus en plus anxiogène sur la thématique des produits phytosanitaires, l’UGVC met tout en œuvre pour permettre aux viticulteurs de continuer d’exercer normalement leur activité professionnelle. Elle est partenaire des différentes actions menées à l’échelle locale et nationale et cherche à trouver les solutions optimales de cohabitation entre viticulteurs et riverains. Le syndicat refuse que la responsabilité de la dangerosité des produits incombe aux viticulteurs puisque les produits bénéficient d’une autorisation de mise sur le marché délivrée par l’État.
- 2019 : L’UGVC participe aux comités de rédaction des chartes de bon voisinage pour la Charente et Charente-Maritime.
L'invité de bleu la rochelle