L'invité de bleu la rochelle
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Comme vous avez pu le constater, le ministère du Commerce chinois (MOFCOM) a annoncé que des droits additionnels d’une valeur moyenne de 34,8 % pourraient s’appliquer dès la fin de l’enquête anti-dumping en cours. Les autorités chinoises ont décidé de ne pas imposer de taxes provisoires à ce jour.

 

Pour rappel, l’enquête vise toutes les importations de Cognacs, eaux-de-vie de vin, marcs et brandies européens.

Bien que les représentants de la filière aient démontré que nos pratiques étaient conformes au droit international, le dossier est éminemment politique et lié à celui des véhicules électriques chinois. Il est donc à craindre que dès que l’Europe confirmera l’application de droits supplémentaires à l’importation des véhicules électriques chinois, les autorités chinoises fassent entrer en vigueur les droits annoncés pour nos produits. La Commission européenne a jusqu’au 30 octobre pour confirmer les droits définitifs qui s’appliqueront aux constructeurs chinois.

Pour Florent MORILLON, Président du BNIC, « Si les droits annoncés étaient appliqués, ils affecteraient fortement le Cognac puisque la Chine représente à elle seule, 25 % de nos exportations. C’est toute une filière qui serait désormais la victime collatérale d’un conflit politique qui la dépasse, dont nous contestons le fondement et qui priverait les consommateurs chinois d’un produit qu’ils apprécient particulièrement. Nos pratiques sont tout à fait conformes avec le droit international et nous l’avons démontré tout au long de la procédure ».

« Les droits annoncés, s’ils sont appliqués, vont avoir un impact considérable sur les exportations de spiritueux européens à base de vin, comme le Cognac ou l’armagnac, ou de marcs de raisin vers la Chine, un marché hautement stratégique. Ce sont des économies locales et des dizaines de milliers d’emplois qui peuvent être directement menacés par cet arbitrage qui présage par ailleurs de l’extension prochaine de la guerre commerciale à d’autres filières. Nous en appelons au soutien plein et entier de la France et de la Commission européenne pour une négociation immédiate en vue d’une prompte levée de ces droits », souligne le Président de la Fédération des Exportateurs de Vins et Spiritueux (FEVS), Gabriel PICARD.

La filière et ses partenaires restent mobilisés et en appellent aux autorités françaises et européennes afin de susciter les conditions d’un dialogue avec la Chine. Les semaines à venir seront déterminantes dans la recherche d’une solution permettant la reconsidération de cette décision.

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