L'invité de bleu la rochelle
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Le 24 septembre, l’UGVC était reçue à Matignon avec les représentants du BNIC, du SMC, du BNIA et de la FEVS d’un côté et les conseillers en charge des Affaires Européennes et de l’Agriculture du Premier ministre de l’autre, en présence des Préfets de la Région Nouvelle-Aquitaine et de la Charente. 

Ce rendez-vous faisait suite à la mobilisation de la filière du 17 septembre ; il n’était d’ailleurs pas le seul, puisque d’autres rendez-vous ont eu lieu depuis hier.

Cette rencontre a été l’occasion de rappeler l’impact concret et dramatique qu’auraient les surtaxes chinoises sur l’économie de notre filière et de notre territoire.

Trois demandes ont été formulées à l’attention directe du Premier Ministre :

  1. Le report du vote européen sur les véhicules chinois. Annoncé le 25 septembre, il a ensuite été suspendu et sa nouvelle date n’a pas été de nouveau annoncée. Il doit être repoussé au maximum de ce que permet la procédure, dont au moins jusqu’à la fin du mois d’octobre.
  2. Ce faisant, les tous prochains jours doivent permettre à la France d’inciter activement la Commission européenne à une solution négociée viable pour l’ensemble des parties et secteurs concernés. Les discussions entamées la semaine dernière à Bruxelles en présence du ministre chinois du Commerce doivent être poursuivies jusqu’à la définition d’un terrain d’entente ne faisant pas courir à notre secteur le risque d’être sacrifié.
  3. Si un vote doit finalement intervenir au niveau européen, la position prise par la France doit pleinement tenir compte du risque avéré pour notre filière et notre région et ne pas frontalement nous exposer aux rétorsions annoncées.

 

La venue du Premier Ministre, à Cognac, pour travailler le plan d’action à court terme a été évoquée.

Malgré les vendanges en cours, l’UGVC reste mobilisée sur le sujet et attend des réponses concrètes et rapides.

La France doit trouver un terrain d’entente pour, a minima, reporter les taxes puis les annuler. Sans quoi la mobilisation des viticulteurs pourrait reprendre et se durcir après les vendanges si la situation restait figée.

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