L'invité de bleu la rochelle
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UGNIC N°51
JUILLET / AOÛT 2020

L’ÉDITO DU MOIS

RÉDACTION

Directeur de la publication
Anthony BRUN

Directeur de la rédaction
Cyril de HÉRICOURT

Rédactrice en chef
Émilie CHAPALAIN

ÉQUIPE

Julie BOUHOURS
Bastien BRUSAFERRO
Doriane DECOURT
Marine DURAND
Marine MAUCOUARD

Beaucoup a déjà été écrit sur cette élection, je serai donc bref : l’UGVC a fait preuve d’une rare vitalité démocratique car les débats ont été sereins, constructifs et que nous avons réussi à trouver une solution qui a satisfait l’ensemble du Conseil d’administration. J’en veux pour preuve l’élection de tous les membres du bureau à main levée et à la quasi-unanimité.

L’important aujourd’hui ce ne sont pas ces élections ; l’important aujourd’hui c’est l’avenir dans un environnement incertain.

C’est une lapalissade de l’écrire mais le monde est encore englué dans une crise sanitaire. Malgré tout, la filière Cognac s’en sort mieux que les autres vignobles. Nous avons naturellement tenu compte de cette situation pour la fixation du rendement et les demandes de droits de plantation en l’intégrant dans le Business Plan (BP). Conclusion, notre demande de droits a été revue à la baisse d’environ 30 %.

Certains ont pu dire que nous sommes trop optimistes. Je ne le crois pas : le BP est un outil, unique en son genre, qui nous permet de prendre une décision sur la base de données objectives et donc de ne pas surréagir. Alors oui, même si cette décision est basée sur des perspectives sérieuses, l’avenir peut nous réserver des surprises. Mais quelle position devions-nous adopter : être frileux, ne pas faire confiance aux données économiques et, à terme, perdre des parts de marché ? Ou comme nous
l’avons décidé collectivement depuis la mise en place du BP, prendre des décisions sur la base de paramètres solides dans un objectif de croissance et de conquêtes de parts de marché ? Personnellement, et je sais que le Conseil d’administration est majoritairement de mon avis, je choisis la seconde option car elle a déjà fait ses preuves.

Alors oui, Cognac se porte bien. Mais ne croyez pas que cette phrase soit un cri de victoire. Nous devons rester vigilants et dès mars, nous ferons de nouveau tourner le BP pour la nouvelle mandature du BNIC pour confirmer ou infirmer la tendance que nous constatons aujourd’hui.

Mais au préalable, nous allons devoir travailler sur les paramètres du BP afin de l’améliorer. Ainsi, nous devons affiner les variables qui affectent notre capacité de production (environnement, aléas climatiques) et donc nos besoins en droits de plantation. Nous devons également, avec nos collègues du négoce, réfléchir ensemble sur l’enregistrement des contrats. Nous savons qu’un certain nombre de maisons y sont défavorables mais comment avoir une vision correcte des stocks si on ne sait pas lesquels sont engagés ?

Un travail important nous attend donc à la rentrée et encore, ce n’est qu’un seul sujet parmi beaucoup d’autres et la place qui m’est réservée dans cet édito ne me permet pas de les développer. Ce n’est que partie remise car j’y reviendrai lors des prochains numéros. D’ici là, je vous souhaite de bonnes vacances et de bonnes vendanges qui s’annoncent précoces et que l’on espère tous abondantes.

Anthony BRUN, Président de l’UGVC

RÉDACTION

Directeur de la publication
Christophe VÉRAL

Directeur de la rédaction
Alexandre IMBERT

Rédactrice en chef
Émilie CHAPALAIN

ÉQUIPE

Julie BOUHOURS
Bastien BRUSAFERRO
Doriane DECOURT
Marine DURAND
Marine MAUCOUARD

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