L'invité de bleu la rochelle
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UGNIC N°61
JUIN 2021

L’ÉDITO DU MOIS

RÉDACTION

Directeur de la publication
Anthony BRUN

Directeur de rédaction
Xavier RAFFENNE

Rédactrice en chef
Émilie CHAPALAIN

ÉQUIPE

Dylan BOURGEOIS
Bastien BRUSAFERRO
Doriane DECOURT
Marine DURAND
Marine MAUCOUARD
Chloé STERBAC-GIRY

Chères collègues viticultrices, chers collègues viticulteurs,

Alors que la situation sanitaire s’améliore et que les contraintes sont progressivement levées, nous avons eu la chance de voir dans le même temps une évolution de nos ventes plus que positive. Nous avons toujours essayé d’être prudents avec cette crise et son impact sur les marchés, mais nous avons aujourd’hui récupéré le niveau de ventes d’avant crise avec des perspectives de croissance importantes.

Avec les derniers chiffres, nous pouvons et nous nous devons d’être optimistes. La filière a en effet établi un nouveau record de ventes sur 12 mois. De plus, l’annonce de la suspension pour 5 ans des droits de douane sur les spiritueux nous permet d’être sereins.

Pour autant, cela ne doit pas nous empêcher d’être vigilants et nous continuerons à l’être, je peux vous l’assurer. Au regard de la situation des marchés, le risque le plus important pour la filière aujourd’hui est celui lié aux aléas climatiques. Un trop grand nombre d’entre nous a déjà été impacté par le gel de ce début d’année avec, au vu des premières estimations, 15 % du vignoble touché.

Je ne vous apprends rien, il reste encore toute la période de dégâts potentiels liés à la grêle. L’UGVC continue de travailler pour l’amélioration de notre système de protection. De plus, l’un des derniers éléments qui pourrait impacter notre récolte sur le plan qualitatif et la pérennité des pieds de vigne est le risque de sécheresse.

Comme je vous l’indiquais lors de mon précédent édito, votre Conseil d’administration a demandé à ce qu’une étude soit lancée sur le sujet de l’irrigation pour définir un encadrement à cette pratique.

Il y a des éléments qui ressortent fortement de nos premières discussions. L’irrigation sera au centre de l’attention politique des mois à venir au niveau national, mais aussi régional. Nous avons donc choisi d’en faire un sujet prioritaire au niveau de notre interprofession. La viticulture se doit d’être exemplaire. Nous condamnons les viticulteurs qui irriguent à partir de volumes illégaux et nous ne cautionnons pas ceux qui pratiqueraient l’irrigation à partir de systèmes non adaptés à la vigne, je pense, notamment, aux enrouleurs qu’il faut bannir.

De multiples sujets seront étudiés au cours de cette réflexion que ce soit l’origine de l’eau, la définition du besoin en eau et bien d’autres aspects encore.

C’est pour cela que nous vous conseillons fortement d’attendre que la filière ait pris une position sur ce sujet avant d’envisager de mettre en place de nouvelles installations. Nous devons avancer avec une vision durable sur ce sujet aussi bien pour la viticulture que pour notre territoire. Je peux vous l’assurer, c’est dans cet esprit-là que votre syndicat prendra une position au cours de l’année.

Anthony BRUN, Président de l’UGVC

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