UGNIC N°71
MAI 2022
L’ÉDITO DU MOIS
RÉDACTION
Directeur de publication
Anthony BRUN
Directeur de rédaction
Bastien BRUSAFERRO
Rédactrice en chef
Émilie CHAPALAIN
ÉQUIPE
Dylan BOURGEOIS
Mathilde DAEMS
Doriane DECOURT
Marine DURAND
Mégane LASVERGNAS
Marine MAUCOUARD
Chères collègues viticultrices, chers collègues viticulteurs,
L’activité syndicale de l’UGVC pour la défense de notre profession a été intense au cours des derniers mois. Je suis tout d’abord très heureux des réunions de terrain organisées dans tout le vignoble lors desquelles les échanges ont été riches. Nous avons notamment présenté les travaux menés pour rationaliser notre CEC, mais en maintenant le même niveau d’exigence. Nous avons, avec la famille du négoce, réaffirmé notre engagement dans la démarche afin d’atteindre les objectifs fixés collectivement. Démarche indispensable pour faire rayonner notre formidable produit en France et dans le monde. L’UGVC sera à vos côtés pour vous accompagner vers la CEC. Nous devons être tous au moins engagés, c’est-à-dire avoir réalisé la demi-journée de diagnostic, avant la fin de cette année.
À côté de cette démarche volontaire de progrès, qui prend de l’ampleur avec plus de 300 exploitations certifiées prochainement, nous participons aux discussions sur la réécriture des nouvelles chartes de bon voisinage, en lien étroit avec le Pineau des Charentes, l’IGP Charentais et les Chambres d’agriculture. Nous devons concilier les bonnes relations de voisinage et la défense de nos pratiques vertueuses pour l’environnement, dont la plus emblématique est l’utilisation de panneaux récupérateurs. La réduction de la dérive a permis, nous l’avons vu avec l’étude Atmo Nouvelle-Aquitaine, la diminution de la concentration de pesticides dans l’air à Cognac avec une division par 10 des insecticides et une baisse de 50 % pour les fongicides en 5 ans. Les efforts ne sont pas vains. L’UGVC encourage les viticulteurs pour le changement des pratiques, notamment avec le service accompagnement, et défend par la suite le modèle partout où cela est nécessaire.
Tout cela a évidemment un impact financier, et le travail sur les coûts de production a redémarré au BNIC plus tardivement cette année, ce qui permettra de prendre en compte les évolutions les plus récentes concernant l’inflation.
Nous serons prudents également concernant les plantations nouvelles et le rendement du fait du contexte géopolitique même si, aujourd’hui, les indicateurs du Business Plan sont tous au vert. Nous avons validé l’année dernière, et pour trois ans, 3 129 ha de plantations nouvelles et un besoin de mise en stock de 984 431 hl d’AP pour 2022, soit un rendement à passer en chaudière de 11,61.
Nous avons récemment participé au congrès de la CNAOC ayant rassemblé les syndicats viticoles français et l’administration. Nous avons là encore défendu nos spécificités sur différents sujets notamment la mission parlementaire sur la transmission des exploitations.
Après les engagements pris par le député GIRARDIN, Responsable de la mission, que nous avons présentés lors de la conférence sur la transmission du Crédit Agricole, nous veillerons à ce qu’ils se traduisent concrètement par la prise de mesures pour répondre aux problématiques de transmission.
Notre travail de défense des viticulteurs va donc se poursuivre ces prochains jours, notamment auprès des candidats aux élections législatives.
Je vous souhaite bon courage pour les travaux viticoles à venir qui, je l’espère, nous apporteront une belle récolte.
Anthony BRUN, Président de l’UGVC.
L'invité de bleu la rochelle