L'invité de bleu la rochelle
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UGNIC N°104
MAI 2025

L’ÉDITO DU MOIS

RÉDACTION

Directeur de publication
Anthony BRUN

Directeur de rédaction
Bastien BRUSAFERRO

Rédactrice en chef
Marine MAUCOUARD

ÉQUIPE

Dylan BOURGEOIS
Mathilde DAEMS
Jeanne DELAUNAY
Marine DURAND
Mégane LASVERGNAS
Valentin LEFÈVRE

Chères collègues viticultrices, chers collègues viticulteurs,

En cette période charnière très politique pour notre Cognac, beaucoup de sujets restent bien sûr des préoccupations majeures.
Nous vous avons indiqué précédemment l’importance des discussions actuelles que ce soit, sur la Chine ou sur les États-Unis, et comme en témoignent les déclarations de nos Ministres et même de notre Président de la République, nous restons pleinement mobilisés pour que notre sujet reste prioritaire.
Évidemment, la période actuelle des traitements et des risques d’orages de grêle reste toujours un moment de vigilance absolu pour les viticulteurs que nous sommes.

Mais ce qui anime bien sûr une grande partie de nos discussions et des inquiétudes sur nos exploitations, c’est ce qui se passe concernant les contrats.
Je ne vous apprendrais pas que de nombreuses maisons ont en effet annoncé des évolutions de contrat, que ce soit, par l’application mécanique de la baisse du rendement, ou par l’activation des clauses contenues dans les contrats d’origine.
Mais aujourd’hui, des contrats sont cassés au mépris du droit par certains opérateurs dans un silence assourdissant. En tant que Président du syndicat des viticulteurs, comme la fois précédente, je dénonce le premier, publiquement, ces maisons de Cognac qui forcent les viticulteurs à signer des avenants ou qui pire encore, cassent les contrats.
L’objet de toute organisation professionnelle est de défendre les intérêts de ses membres et de sa profession. La défense des intérêts de sa profession ne veut pas dire le cautionnement des actes de tous ses membres.
C’est ce que j’avais fait lorsque j’avais dénoncé la poignée de viticulteurs qui cassaient leurs contrats, rompant ainsi leur engagement et le respect du droit.

Les organisations professionnelles de la filière, quelles qu’elles soient, doivent-elles laisser les viticulteurs concernés dans le désarroi, le désespoir, sans solution ?
Nous avons mis en place à l’UGVC un groupe de suivi de viticulteurs afin de les accompagner dans leurs démarches dès la campagne dernière, et nous avons, comme vous avez pu en lire les témoignages, retravaillé pour faire respecter les contrats.
Nous avons réuni les différents partenaires de la viticulture concernés par cette situation (banques, assurances, services de l’État) autour de notre syndicat dans le but de trouver des solutions.
L’UGVC se joindra systématiquement à ces actions aux côtés des viticulteurs contre les opérateurs qui ne font pas honneur à la filière.

La filière ne s’est jamais dotée d’un accord interprofessionnel sur la contractualisation, alors que ce sujet a été demandé depuis longtemps par votre syndicat, cela faisait d’ailleurs partie des engagements pris par nos deux familles, il y a peu encore… La totalité, à ma connaissance, des régions viticoles de France dispose d’un accord interprofessionnel sur la contractualisation afin de fixer un cadre aux pratiques contractuelles au niveau d’une interprofession.
Il serait peut-être temps d’honorer cette promesse afin de ne pas laisser quelques opérateurs briser l’unité de la filière dont nous aurons besoin au regard des défis auxquels nous serons confrontés.

Anthony BRUN, Président de l’UGVC.

 

Plus d’infos sur le magazine via notre actualité.

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