Protection de l’IG

À travers l’ODG Cognac, l’UGVC œuvre à la défense du cahier des charges. Le respect de son contenu est un des fondamentaux de l’AOC. Son évolution doit toujours être envisagée au regard de la protection du Cognac, de son histoire et de ses savoir-faire. À ce titre, et plus largement, l’UGVC observe avec attention, l’évolution de la règlementation nationale sur les spiritueux et ses impacts sur l’AOC Cognac et sa protection.

• 2015 : Alexandre IMBERT, Directeur de l’UGVC, est élu à la présidence du groupe spiritueux du Copa-Cogeca, structure regroupant les organisations professionnelles syndicales et professionnelles agricoles à l’échelle de l’Union européenne.
• 2019 : à travers la présidence du groupe spiritueux du Copa-Cogeca, l’UGVC a travaillé durant trois ans sur la réécriture du règlement européen sur les spiritueux.

Le syndicat est très actif dans les évolutions règlementaires et commerciales pouvant impacter le Cognac. L’UGVC fournit un travail constant de veille afin de s’assurer que les intérêts de l’AOC Cognac soient protégés à travers la règlementation européenne sur les spiritueux ou bien les accords internationaux.

• Dans le cadre des élections européennes, envoi d’une plateforme aux candidats aux élections pour les sensibiliser à la nécessité de préserver la libre circulation des marchandises avec nos partenaires économiques.
• Sept 2024 : à l’appel de l’UGVC, ce sont 1 500 personnes et 120 tracteurs qui se sont mobilisés et ont convergé vers la sous-préfecture de Cognac pour manifester leur mécontentement. L’UGVC a demandé fermement que la menace de taxe qui plane au-dessus de la filière, depuis début janvier, soit pleinement écartée. La FEVS et les interprofessions du Cognac et de l’Armagnac en appellent au Premier ministre français sur le dossier des taxes chinoises via un communiqué de presse commun.
• 24 septembre 2024 : l’UGVC était reçue à Matignon avec les représentants du BNIC, du SMC, du BNIA et de la FEVS d’un côté et les conseillers en charge des Affaires Européennes et de l’Agriculture du Premier ministre de l’autre, en présence des Préfets de la Région Nouvelle-Aquitaine et de la Charente. Trois demandes ont été formulées à l’attention directe du Premier ministre : le report du vote européen sur les véhicules chinois, la France doit inciter activement la Commission européenne à une solution négociée viable pour l’ensemble des parties et secteurs concernés et si un vote doit finalement intervenir au niveau européen, la position prise par la France doit pleinement tenir compte du risque avéré pour notre filière et notre région et ne pas frontalement nous exposer aux rétorsions annoncées.
• Octobre 2024 : l’UGVC publie LETTRE DE L’UGVC : LA FRANCE A DÉCIDÉ QUE NOUS POUVIONS ÊTRE SACRIFIÉS.
  Vos élus ont accompagné les représentants du BNIC pour rencontrer ce lundi, Madame Annie GENEVARD, notre nouvelle ministre de l’Agriculture. Lors de cet échange, il est apparu que la réalité du risque pour notre filière semblait aujourd’hui mieux comprise du gouvernement. Et des actions très concrètes ont pu être étudiées à notre demande.
• Novembre 2024 : les représentants du Bureau National Interprofessionnel du Cognac (BNIC), du Bureau National Interprofessionnel de l’Armagnac (BNIA), de la Fédération des Exportateurs de Vins et Spiritueux (FEVS), de la Maison des Vins et Spiritueux (MVS) et des trois groupes échantillonnés dans la procédure, ont été reçus le 12 novembre par le Président de la République pour évoquer l’enquête antidumping ciblant le Cognac et l’Armagnac, lancée le 05 janvier dernier par les autorités chinoises.
  La filière a rencontré le Président de la République à l’Élysée le 12 novembre. Le Président de la République a annoncé, à la suite du G20, l’engagement d’un processus avec les autorités chinoises pour trouver une issue favorable au dossier.