La note technique commune sur les résistances aux maladies de la vigne vient de paraître.
Cette note de l’ l’Institut Français de la Vigne et du vin (IFV) a pour but d’acquérir une compréhension approfondie de la robustesse de chaque mode d’action, et en dernier ressort, de chaque spécialité. Elle permet d’élaborer des programmes de protection qui sont à la fois efficaces et durables, tout en réduisant le recours aux applications de fongicides.
En général, la prévention et la gestion des résistances reposent sur la diversification de l’utilisation des modes d’action, impliquant différentes stratégies telles que la limitation des traitements, l’association de modes d’action différents, l’alternance des modes d’action, la création d’une mosaïque territoriale, et la modulation de la dose (pratique peu courante en viticulture pour gérer la résistance). Les stratégies anti-résistance cherchent à maximiser l’hétérogénéité de la sélection par les fongicides afin de réduire l’adaptation des populations.
Cette note répertorie toutes les substances actives présentes dans les produits autorisés au moment de sa rédaction pour protéger la vigne contre le mildiou, l’oïdium, la pourriture grise et le black rot. Les recommandations fournies dans les tableaux ont pour objectif principal de prévenir et de gérer spécifiquement les phénomènes de résistance. Selon les situations, il s’agit soit de limiter, voire d’arrêter la progression d’une résistance récemment détectée, soit d’optimiser l’efficacité au niveau du terrain des modes d’action pour les résistances largement établies. L’objectif est de réduire l’impact négatif des applications répétées de fongicides devenant moins efficaces, voire inutiles, en raison des phénomènes de résistance.
Vous trouverez ci-dessous la note technique commune diffusée par l’Institut Français de la Vigne et du vin.
L'invité de bleu la rochelle